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Le Slam, une activité ludique universelle : d’aussi loin que remontent les traces laissées par les poètes et quelle que soit l’origine géographique de celles-ci, les jeux poétiques et les joutes occupent une place importante. S’imposer ou transgresser des règles et des contraintes libèrent l’imaginaire et la créativité. Jouer avec les lettres, les mots, leur iconicité, leurs sens, leurs sonorités, leur rythme permet de mieux s’approprier le langage et de mieux appréhender les textes d’auteurs. Le faire en relation avec d’autres stimulent la motivation des participant.e.s.
Les ateliers sont des lieux ou des moments de partage et d’échange, en cela aussi ils sont inducteurs de lecture et d’écriture et ouvrent des portes vers d’autres domaines artistiques. Les jeux ne sont qu’un chemin pour entrer en poésie.
L’atelier slam est le lieu propice pour expérimenter l’expression poétique, libérer la parole tout en la maîtrisant. Ici, le cheminement individuel et collectif compte davantage que le résultat (la création d’un texte), en même temps qu’il en est la condition sine qua non.
Le principe d’atelier est particulièrement adapté à un accompagnement dans un cadre scolaire.
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En tant qu’intervenant, je ne suis pas celui qui « détient le savoir », mais celui qui accompagne, incite, soutient, facilite, propose et, comme n’importe quel-le participant-e, reçoit. Et clairement, l’atelier n’est pas un cours d’écriture ou de poésie ; c’est un espace de rencontre, d’échange, de partage. Par le faire, à travers une démarche pédagogique ludique et bienveillante, les participant-e-s explorent cette interaction entre écrit et oral, prennent un peu plus conscience de leur écriture singulière, de leur voix propre, en même temps que chacun-e éprouve l’autre et s’éprouve par rapport à elle ou lui dans une dynamique positive et solidaire.
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Idéalement, un atelier s’achève par une restitution organisée. Celle-ci peut varier, du moment scénique entre les seul participants à l’organisation d’un événement public (scène ouverte, show case…). Il est également possible de travailler autour d’un recueil ou d’une captation.
Concrètement, il existe plusieurs façons de faire atelier :
Lors d’une séance unique, pour goûter au slam ou « s’échauffer » avant une scène ouverte.
En plusieurs rendez-vous (sur une période, en stage ou à l’année), pour explorer la technique, conforter l’appropriation de la langue ou faciliter l’expression à partir ou non d’une thématique commune.
Au noir, en braille ou en signant, parce que le slam s’adresse à toutes et tous, quelle que soit l’origine géographique ou sociale, que l’on soit ou non en situation personnelle particulière (précarité, exclusion, handicap…) ;
En français ou en multilinguisme ;
A l’écrit, qu’il soit individuel ou pluriel, comme à l’oral, qu’il s’agisse d’une volonté d’écriture commune ou pour un public « non-écrivant ».
Mais il n’en existe qu’une qui soit vraiment pertinente : la votre ; celle qui correspond à votre demande, votre attente, votre spécificité, que ce soit autour d’une proposition de ma part ou le fruit d’une élaboration conjointe.
Les ateliers
Pour vous aider à choisir et à préciser vos attentes, je vous propose quelques formats types :
Slam’ dirait bien : une séance pour découvrir le slam.
Slam’ intéresse : trois séances pour approfondir le relation écrire-dire.
Slam – Poetry is not dead : atelier modulable, à partir de 4 séances, pour entrer au cœur de cette pratique.
Orale actitude : atelier d’accompagnement vers l’oralisation scénique à partir d’écrits pré-existants.
« Slam-à-L’École » : dispositif national agréé par l’Éducation nationale : un cycle complet pour tous les publics scolaires du CM1 au lycée (lire l’article).
Votre demande particulière : contactez-moi, par mail (contact@verbaludik.fr) ou par tél. (06 21 57 13 55), pour qu’elle devienne réalité.