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« L’idée du Slam n’est pas de créer des stars, ni même de glorifier le poète, mais de servir la communauté. » (Wendell Berry)
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Moi, c’est Lautre…
Sans glorifier le poète, quelques mots pour introduire le slameur avant sa discipline. A la ville, c’est Olivier ; à la scène, c’est Lautre : slameur et slam-master, membre de la Ligue Slam de France et des collectifs Synergie et Leff-toi et slame, agréé comme intervenant par l’Éducation Nationale (Adage ; dispositif Slam-à-l’école). Pour en savoir plus :
A propos de Verbaludik : pour tout savoir sur moi, ma démarche, mon parcours, mes agréments, mes formations… (lire l’article).
Sur les traces de Verbaludik : pour savoir avec qui et où j’ai travaillé en Bretagne (lire l’article).
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Le Slam, c’est quoi ?
« La Poésie Slam est une poésie performée, le mariage du texte et d’une habile présentation orale artistique sur scène devant un public qui a la permission de répondre. Le Slam de poésie est un mélange de poésie, de performance, et de compétition pour créer un événement captivant dans lequel des poètes concourent devant un public vivant et survolté. C’est un festival, un spectacle carnavalesque, une leçon interactive, une assemblée de citoyens, une satire, un match de boxe poétique, tout cela à la fois ».
Marc Smith, poète et inventeur du concept de Poésie-Slam (Chicago (US), 1986) et initiateur du mouvement mondial éponyme.
Traduction : Ligue Slam de France
On peut aussi définir le Slam par sa polysémie. Le slam, c’est à la fois « claquer » et un synonyme de « chelem », qui renvoie alors à l’idée de joute pour jouer. Pour Marc Smith (à qui on doit le terme), les slameurs-slameuses doivent utiliser leur art pour « claquer » le spectateur, le « bousculer ». Pour lui, il y a dans le Slam une double volonté, à la fois de « désacraliser » la pratique poétique en la rendant ludique (joute) et d’en souligner l’urgence et la portée utilitaire (claque).
La suite de cet article propose de caractériser plus finement encore cet « OPNI » appelé Slam. (lire l’article).
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Le Slam en milieu scolaire, du CM1 aux formations post-bac.
Inventé pour bousculer les scènes poétiques et renouveler la relation à la poésie d’une part et à la performance scénique de l’autre, le Slam est l’une des pratiques artistiques les plus complètes et les plus pertinentes pour accompagner les élèves tout au long de leurs parcours, que ce soit lors d’une intervention en classe ou hors temps scolaire, dans une seule discipline ou à l’occasion de la mise en place d’un projet interdisciplinaire sur un ou plusieurs niveaux, un ou plusieurs établissements, ou un moyen d’aborder une thématique spécifique…
Slam’ sert à quoi ? : pourquoi et comment le Slam s’articule avec les programmes et les missions des institutions scolaires, du CP au formations post-bac (lire l’article).
« Slam-à-L’École » : dispositif national agréé par l’Éducation nationale : un cycle complet pour tous les publics scolaires du CM1 au lycée (lire l’article).
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Le Slam en formation professionnelle
En s’appuyant sur les techniques, outils et autres compétences propres à cette discipline artistique, le slam peut, avec beaucoup de pertinence, accompagner des jeunes et des adultes en formation professionnelle vers une prise de confort dans leurs relations avec l’écriture et/ou l’oralité.
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Slam, les ateliers Écrire & Dire
Si le Slam est étroitement lié au partage de la scène entre oral-écrivant.e.s, le chemin qui y mène passe le plus souvent par les ateliers Slam (lire l’article).
En atelier, on pratique d’abord l’écriture pour le plaisir. La sincérité est le dénominateur commun, la règle d’or du public est l’écoute et le respect de la parole d’autrui. On parle de soi, de ses origines, du quartier, des joies, des peines… On part à la recherche du mot le plus juste, celui qui pourra exprimer au plus près son émotion. Petit à petit, on découvre le plaisir des mots, de leur maîtrise à leur détournement. On se met à écouter les chansons avec plus d’attention, on devient plus exigeant, plus curieux.
Les ateliers sont aussi l’occasion de réfléchir sur le sens des mots, de ressentir la portée des paroles comme des intonations utilisées.
Ils s’adressent à toutes et à tous, quels que soient l’âge (de 6 à 106 ans) ou le degré de maîtrise de la langue ; il est d’ailleurs possible de faire un atelier entièrement oral pour un public non-écrivant. Les ateliers peuvent tout aussi bien être centrés sur la poésie ou l’expression scénique, que sur l’appropriation de la langue, l’expression sur une thématique (environnement, relations filles-garçons, lutte contre les discriminations, vie et mémoire d’un quartier ou d’une ville, etc.) ou autour d’une action particulière (travail de mémoire sur un quartier, expression de la parole citoyenne, etc.)
A votre convenance, je vous accompagne dans le processus d’écriture, le travail d’oralisation scénique ou l’élaboration de projets, parce que l’atelier idéal, c’est celui qui vous convient. Pour vous aider à choisir et à préciser vos attentes, je vous propose quelques formats types :
Slam’ dirait bien : une séance de 3h, pour découvrir le Slam avec des sons et des images.
Slam’ intéresse : trois séances de 2h, pour découvrir le Slam et mettre en situation la mécanique écrire-dire.
Slam – Poésie is not dead : atelier modulable, à partir de 4 séances de 2h, pour entrer au cœur de cette pratique.
Orale actitude : une ou plusieurs séances de 2h ou 3h (selon le nombre de participant.e.s), pour un atelier d’accompagnement vers l’oralisation scénique : travail du corps et de la voix, lecture à voix haute, interprétation scénique.
« Slam-à-L’École » : dispositif national agréé par l’Éducation nationale : un cycle complet pour tous les publics scolaires du CM1 au lycée (lire l’article)
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Autour du Slam
Si les ateliers sont au Slam et pour beaucoup d’entre nous, l’occasion de faire ses premiers pas, d’aligner ses premiers vers et de partager ses premiers flows, ils ne sont pas la seule façon de découvrir cette pratique. La planète slam est vaste et elle accueille bien des initiatives. En voici quelques unes, diverses et variées mais toujours Slam dans l’âme :
La Slamoconférence : Le Slam poétique sous toutes les coutures (origine, généalogie, spécificités, etc.), sous forme d’une conférence slamée sonore et visuelle (lire l’article).
Random slam : lecture performée à partir du recueil O.Parleur… (lire l’article)
Les contaminations poétiques : Le Slam n’a pas vocation à rester sagement dans sa salle d’atelier ou sur sa scène, fut-elle ouverte. Il peut aussi venir percuter le quotidien ou s’immiscer dans l’espace urbain ou rural pour apporter un peu de poésie sous formes de supports biodégradables ou d’installations, provisoires ou pérennes. Le slameur J’ai rarement dit (Gérard Mendy) appelle cela une contamination. Parce que nous, les slameur.se.s, avons chopé le virus et que nous faisons tout pour l’essaimer (lire l’article).
Slamy Rocket : une animation performance proposant une vingtaine d’ateliers d’écriture autonomes et simultanés présentés en format restaurant de mots (lire l’article)
L’Imaginarium : atelier artistique mêlant récup’ et écriture, pour le simple plaisir de faire jusqu’à la création d’une exposition d’art chiche. Une animation crée et animée avec l’association On n’est pas que des cageots (lire l’article)
Hip-Hop Mots-Mots : atelier mêlant slam et danse. Une animation crsée et animée avec la Cie Eskemm (lire l’article).
Voix publiques : conception et animation d’évènements publics autour de l’oralité (scène ouverte, journée spéciale, …) (lire l’article)
Slam-Forum : le slam comme outil de médiation sur le principe du théâtre-forum (lire l’article)
Vade retro xyloglossie : atelier de réappropriation du langage (lire l’article)
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Les formations sur la pédagogie Slam
Plus que la menée d’atelier, ces formations proposent une vision panoramique et historique du Slam et une réflexion sur comment utiliser cette pratique au quotidien en classe ou hors classe, dans quel esprit … (lire l’article)
Ces formations s’adressent :
- aux personnels de l’Éducation Nationale, de l’enseignement privé et de l’enseignement agricole, qu’elles ou ils soient ou non en situation d’enseignement ;
- aux animateurs-trices socioculturel(le)s ;
- aux bibliothécaires et médiathécaires ;
- aux travailleurs sociaux ;
- aux personnels des organismes de formation ;
- aux intervenants en milieu carcéral ;
- à toutes les personnes souhaitant s’appuyer sur cette pratique pour mener des animations autour de cette pratique…
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